Salut la team, 🖖
Une semaine de plus en crypto, et l’Oracle One vous à offert un avant goût de ce que peut vous proposer l’offre.
Cela vous permettra de découvrir un extrait de contenu. Profitez du reste de la newsletter pour vous maintenir au top !
On vous attend avec impatience du côté de l’Oracle Learn, Live & Club pour enfin construire de solides bases en blockchain, cryptomonnaies, DeFi, économie !
Vous avez manqué les lives, pas de soucis, il reste a disposition pour les membres de l’Oracle en replay. 🫡
Combien de fois on a rêvé d’avoir un accompagnement complet comme l’Oracle dans notre aventure crypto: vous l’avez à portée de main. Profitez-en ! 🚀
Programme de cette semaine:
⭐ La DeFi démarre 2025 en difficulté : un premier trimestre compliqué
🇺🇸 Croissance US : le PIB dépasse les attentes, l’inflation reste maîtrisée !
🔍 Analyse technique du S&P 500 🇺🇸
🕵️ DeFi Spy : un espion nord-coréen dans la matrice
⭐ La DeFi démarre 2025 en difficulté : un premier trimestre compliqué
La finance décentralisée (DeFi) a connu un début d’année 2025 mouvementé. Selon DappRadar, la valeur totale verrouillée (TVL) dans les protocoles DeFi a chuté de 27 % au premier trimestre, passant de 215 milliards de dollars à 156 milliards de dollars, soit une perte colossale de 59 milliards. Cette dégringolade s’explique en partie par une incertitude économique mondiale, les répercussions persistantes de l’exploitation de Bybit, et, plus récemment, les nouveaux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump. Entrés en vigueur le 5 avril, ces tarifs – 10 % sur la plupart des importations et jusqu’à 50 % pour certains pays comme la Chine – ont accentué la pression sur les marchés financiers, y compris celui des cryptomonnaies, en perturbant les flux de capitaux internationaux.
Un trimestre rude pour la DeFi
La baisse de la TVL a frappé plusieurs blockchains majeures. Ethereum, leader incontesté, a vu sa TVL dégringoler de 37 % à 96 milliards de dollars. Sui a subi la pire chute parmi les 10 premières, avec une perte de 44 % à 2 milliards. Solana, Tron et Arbitrum ont aussi enregistré des baisses dépassant 30 %. Seule exception : Berachain, qui a accumulé 5,17 milliards de dollars entre le 6 février et le 31 mars. Les tarifs douaniers de Trump, en augmentant les coûts des échanges internationaux, ont refroidi les investissements étrangers dans les cryptos, aggravant cette tendance baissière.
L’IA et les réseaux sociaux résistent
Malgré ce marasme, certains secteurs tirent leur épingle du jeu. Les portefeuilles actifs uniques quotidiens (DUAW) interagissant avec les protocoles d’IA ont bondi de 29 % (2,6 millions en moyenne mensuelle), et ceux des applications sociales de 10 % (2,8 millions). DappRadar souligne une « croissance explosive » des agents IA, qui ne sont plus un simple concept et redéfinissent la manière dont les utilisateurs interagissent avec les blockchains. En revanche, les protocoles DeFi et GameFi ont vu leur activité reculer.
Le marché NFT en baisse
Le volume des échanges NFT a lui aussi fléchi, chutant de 25 % à 1,5 milliard de dollars. OKX domine avec 606 millions de dollars de ventes, suivi de près par OpenSea (599 millions) et Blur (565 millions). Les Pudgy Penguins ont dominé le classement avec 177 millions de dollars, tandis que les CryptoPunks ont généré 63,6 millions avec seulement 477 transactions.
Et après ?
La perte de 59 milliards de dollars dans la DeFi au T1 2025 reflète une période sombre pour le marché crypto, amplifiée par les tarifs douaniers de Trump qui ont freiné les investissements transfrontaliers. Pourtant, la montée en puissance des protocoles d’IA et des applications sociales montre que l’innovation reste bien vivante. Les regards se tournent désormais vers Jerome Powell et la Réserve fédérale : une baisse des taux directeurs, attendue pour le 7 mai 2025, pourrait relancer l’appétit pour le risque et offrir un souffle nouveau à la DeFi. Alors que le secteur cherche à se stabiliser, ces nouveaux usages et cette anticipation monétaire pourraient redessiner l’avenir de l’écosystème crypto.
🇺🇸Croissance US : le PIB dépasse les attentes, l’inflation reste maîtrisée !
D’après les chiffres définitifs publiés cette semaine du produit intérieur brut (PIB), l’économie américaine a progressé au quatrième trimestre 2024. En effet, la croissance s’est établie à +2,4%, dépassant le consensus des analystes qui tablait sur +2,3% 📈.
Pour rappel, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur totale des biens et services produits dans un pays sur une période donnée. Il sert d’indicateur clé pour définir sa performance économique. Généralement, une croissance du PIB supérieure aux attentes signale une économie dynamique. Elle est soutenue par des facteurs comme la consommation des ménages, l’investissement ou les exportations. À l’inverse, un ralentissement du PIB peut indiquer un affaiblissement de l’activité économique, souvent lié à une baisse de la demande, une inflation élevée ou encore des politiques monétaires restrictives 🧐.
Cette révision à la hausse reflète une dynamique économique toujours résiliente, malgré un environnement marqué par la politique monétaire restrictive de la Réserve fédérale. L’un des principaux moteurs de cette croissance demeure la consommation des ménages, qui a progressé de +4% sur la période. Toutefois, ce chiffre reste légèrement inférieur aux attentes des analystes (+4,2%), signalant une certaine modération des dépenses de consommation en fin d’année 📉.
Sur le front de l’inflation, l’indice des prix rattaché au PIB a augmenté de +2,3%, un niveau un peu plus bas que les +2,4% attendus par le marché. Une fois ajustée des variations saisonnières, la hausse ressort à +2,4%, contre un consensus de +2,5%. Cette légère décélération des prix suggère que la pression inflationniste reste sous contrôle, ce qui pourrait conforter la Réserve fédérale dans l’idée d’un assouplissement progressif de sa politique monétaire en 2025.
Dans l’ensemble, ces données montrent une économie américaine robuste en fin d’année 2024, malgré un léger ralentissement de la consommation. La croissance supérieure aux attentes, combinée à une inflation contenue, alimente le débat sur l’orientation future de la Fed, qui pourrait, si la tendance se confirme, revoir sa position et privilégier une approche plus accommodante dans les mois à venir. Cependant, les nouveaux droits de douane prononcés par le Président américain pourraient inverser la tendance et faire repartir l’inflation à la hausse 🤷.
🔍 Analyse technique du S&P 500 aux États-Unis
Analyse technique en hebdomadaire (1 bougie = 1 semaine) de l’indice phare des États-Unis d’Amérique : le S&P 500.
Tout d’abord commençons par un peu de statistique, en moyenne l’indice accuse une baisse de -10% tous les 2 ans en moyenne, tandis que les 20% sont touchés tous les 3.5 à 4 ans (A).
L’on considère dans la TradFi que l’on rentre en “bearmarket” au-delà d’un -20% ! Et comme vous l’aurez constaté ces jours-ci le drapeau du mot interdit est de sortie : la récession.
Cet effet de panique généralisé induit par la mise en place des droits de douane par l’administration Trump s’est matérialisé jusqu’ici par un recul du S&P500 de -17,46%. Même si celà peut paraître impressionnant, car le marché américain dans sa globalité a reculé en 3 mois de -10,000 milliards, en réalité c’est une baisse qui pour l’heure reste contenue.
En effet la simple observation de ce qu’il s’est déroulé au moment du krach Covid en Mars 2020, -35%, mais également en 2022, avec un -27% (B) bien tassé sont là pour en attester.
Il faut prendre en considération que depuis 2020 le marché américain était sous stéroïdes imprimant des années à +15% voire jusqu’à +30% l’an dernier, tandis que sa moyenne sur plus de 100 ans est de l’ordre de +8% annualisé.
Comme nous pouvons le constater lors de cette ascension finale ( C ) que l’on qualifiait en plaisantant chez CM de “tyrolien” (biseau ascendant + divergence RSI) en référence à l’émission éponyme de Patrick Risoli, nous avons fini par décrocher et désormais la zone (D) est établie entre plusieurs zones qui pourront dans tous les cas nous ramener à nouveau, en direction de la moyenne mobile à 200 semaines et du support des 4800 points (à plus ou moins 100-150 pts).
Le RSI n’est pas en reste car nous venons d’entrer en territoire de survente en dépassant les 30 caractérisés par l’échelle de l’indicateur. Là également ça n’était pas arrivé depuis le krach covid début 2020.
Alors qu’en pensez-vous ? Des opportunités déjà bien trop alléchantes pour ne pas avoir envie de sauter immédiatement dessus, ou bien seuls les plus patients seront récompensés en obtenant, peut-être… des points d’entrées encore plus extraordinaires.
Comme on dit dans le jargon : “on attrape pas un couteau qui tombe”, cependant, 2025 devrait être placée, pour les aficionados du DCA, sous le signe d’immenses opportunités.
Promis, je vous partage le résultat de l’analyse technique du gagnant pour la semaine prochaine. ❤️
🕵️ DeFi Spy : un espion nord-coréen dans la matrice
Dans l’univers DeFi, où la transparence des transactions est cruciale, un mensonge bien placé peut faire des dégâts colossaux. Pendant plus d’un an, Nick Franklin, alias feu 0xNickLFranklin, a joué les chercheurs en sécurité exemplaires. Sur X, ses analyses d’exploits et hacks, d’une précision presque surnaturelle, ont conquis la confiance des acteurs DeFi. Mais c’était sans compter sans la perspicacité d’Anton Bukev, co-fondateur de 1inch, qui a mis fin au mirage en recevant un fichier malveillant déguisé en rapport de sécurité et envoyé par Franklin. Derrière le masque se cachait donc un agent présumé de la Corée du Nord, affilié au groupe Lazarus, tristement célèbre pour avoir perpétré les plus gros hacks DeFi de ces dernières années. 😱
L’enquête a mis en lumière un pion au cœur du système. Franklin ne se contentait pas d’analyser les failles… On a retrouvé une adresse qu’il utilisait pour des tests ainsi que des messages qui ont permis de le relier au hack de Radiant Capital survenu en octobre 2024. Avec un réseau de complices, il semble qu’il a aussi lancé Aqua Protocol, une fausse plateforme DeFi dotée de 800 000 dollars de liquidité et qui a subitement disparu dès que son identité a été compromise. Un appât tendu aux imprudents pour sûr. 🧛
Ce scandale met en lumière une des faiblesses majeures de la DeFi. Focalisée sur la chasse aux bugs dans les smart contracts, elle a laissé un imposteur s’infiltrer au cœur de ses cercles. Franklin a bâti sa réputation avec des analyses reprises dans les post-mortems, mêlant expertise technique et diversions subtiles pour couvrir ses traces. Quand Bukev l’a acculé, sa fuite, prétextant un "piratage" de son compte X et Telegram, n’a convaincu personne. La pilule est dure à avaler lorsqu’on réalise que le danger ne réside pas uniquement dans le code, mais aussi dans les mains de ceux qui le manipulent dans l’ombre. 😡
La DeFi doit tirer les leçons de cette brèche et muscler sa sécurité à tous les niveaux. Les protocoles investissent des fortunes pour auditer leurs lignes de code, mais qui scrute les "experts" qui gravitent autour ? Franklin a montré qu’un même individu peut coder des honeypots, orchestrer des hacks et rédiger des analyses de vulnérabilités. Renforcer les défenses exige une vigilance obsessionnelle : vérification des identités des contributeurs, traçabilité des interactions sur les réseaux, méfiance envers les profils trop parfaits. Dans un écosystème qui se veut "trustless", ignorer l’élément humain, c’est tendre le bâton pour se faire battre. La sécurité ne se limite pas aux contrats ; elle débute avec ceux qui les manipulent ou les approchent. 🔒
Source : Rekt.news
⚡ La citation de L’Oracle
"Plus d’argent a été perdu en bourse en essayant d’éviter les corrections que durant les corrections elles mêmes" Peter Lynch
Par contre, désolé ! Mais l’Oracle News est un média uniquement à titre d’informations pour que tu ne rates pas le coche. Donc forcément, on ne délivre pas de conseils financiers ou toutes autres choses curieuses... Mais ça, tu le savais déjà ! Notre but c’est de te mâcher le travail pour que tu sois alerte sur les marchés, pas de prendre des décisions à ta place. Investir peut représenter une perte de capital partielle voire totale. Stay safe !
C’est toujours pas Patrick maïs Philippe Risoli 😆😆